On ne danse plus la java chez Bébert Livre d’occasion Bon

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«Parmi tous les petits gigolos ou les types qui nous plaisaient, dans les films, c'est lui que j'aurais choisi comme amoureux... Il était épatant, toujours de bonne humeur, aimé de tout le monde... Andrex, c'est un Marseillais, un Provençal. Et ça aussi, ça comptait. Surtout pour une Parisienne comme moi. Il était le grand ami de Fernandel, de Raimu, de Pagnol. Moi, j'aimais bien tous ces gens-là... On ne s'ennuyait jamais avec Andrex. Et, en plus, c'était un porte-bonheur dans les films.» Ainsi Arletty parle-t-elle d'Andrex dans son avant-propos à cette délicieuse et instructive autobiographie. De son enfance modeste à Marseille et de ses débuts au caf' conc' à la célébrité internationale d'Angèle, Toni ou Circonstances atténuantes, il en avait des choses à raconter, ce grand second rôle du cinéma français, cette vedette du music-hall dont toute la France chanta le fameux Bébert. Imitateur de Maurice Chevalier à ses débuts, meilleur ami de Fernandel qui lui fit une place à ses côtés dans nombre de ses films, Andrex a côtoyé, dans le travail ou en dehors, toutes les stars de son temps : Raimu, Pagnol, Gabin, Renoir, Arletty, Tino Rossi, Bernard Blier, Jean-Paul Belmondo... Sa vie drôle, charmante, passionnée et toujours émouvante, il l'a passée au service du music-hall et du cinéma. Illustrés de nombreuses photographies rares ou inédites, ces mémoires font revivre toute une époque, la belle, la grande époque du cinéma français.

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